Sentier du Mont-Aoraï (1ère tentative...)
Après l'essai de la Croix de la Mission, nous décidons de nous attaquer à un sentier un peu plus difficile: le sentier du Mont-Aoraï. C'est une randonnée sur un des sommets de l’île qui culmine à 2066m, permettant des points de vue superbes. Elle se fait en 2 jours avec nuit en refuge, ce qu’il n’est pas possible de faire avec Clémence, à la fois à cause du refuge et du fait de passages difficiles, à flanc de ravin, où sont même disposées des cordes. Mais la première partie (jusqu'au 1er refuge) peut se faire en 4 heures aller-retour.
La journée s’annonçait bien, le ciel dégagé et le soleil
radieux. ... Mais c'était sans compter avec notre Rolls Royce, qui a commencé à avoir quelques difficultés pour
gravir la route (en fait la piste) allant jusqu’au point de départ de la
ballade, route large pour une seule voiture, elle aussi à flanc de ravins, où
nous avons calé plusieurs fois, avec la crainte de voir surgir un énorme 4x4 à
toute allure en face de nous ! Finalement nous sommes arrivés en haut (non
sans injures de notre chauffeur à l’encontre de la route, de cette belle auto
et de celui qui nous l’a vendue, un dénommé Francky).
... Ouf!
Là, début d’une très
agréable randonnée avec de magnifiques paysages. Mais partis un peu tard, le
soleil cognait dur et l’insolation nous guettait; de plus, Clémence se
trouvant bien dans le porte-bébé dorsal, se balançait à droite à gauche et
quand nous avons surplombé un premier ravin (pas si difficile pour des adultes
n’ayant pas trop le vertige), nous avons jugé que ce n’était pas super prudent
et avons rebroussé chemin après à peine une heure de marche…
Bon ce n’est que
partie remise; on essaiera de la refaire en partant à l’aube et sans
Clémence.
Mais nous n’étions pas au bout de nos peines, car la route du retour
a été pire qu’à l’aller,
A notre retour, nous avons finalement décidé d’amener dès lundi la voiture au garage et on attend maintenant le verdict (c'est-à-dire : les réparations vont-elles coûter plus cher que la voiture ?)
(Bon, l'essentiel, c'est quand même que nous soyons rentrés à bon port et sans encombre...)